
Beaucoup d'idées s'agitent dans mon encéphale. J'aurais aimé t'en faire part, te dire qu'il faut y croire, de ne jamais laisser tomber ce manège magique qu'est la vie. Ma chère, ton être me transcende. Ta souffrance est telle qu'elle ferait pleurer un mort. Je t'ai vue autrefois. Tu rigolais si fort que cela m'éblouissait.
Ton petit cardigan, tes airs bourgeois, et tes cheveux bouclés me donnaient envie de te connaître. La vie nous réserve parfois des surprises mitigées.
Te voir tomber si bas, te voir souffrir de la sorte me fait éprouver la plus grande des compassions. J'aimerais tant t'aider. Ta peur de ne pas être une bonne personne semble infondée à mes yeux.
Ma chère, tu étais si belle. Loin de moi l'idée de te le cacher : je t'admirais au plus profond de mon être. J'ose espérer t'apaiser un peu.
Ma parole et mes mains savent le faire. Mais qui suis-je pour t'agiter de la sorte ? Qui suis-je pour m'octroyer ce droit ? J'aimerais t'offrir une boucle d'oreille pleine de bonnes ondes comme l'a fait M. cet après-midi.
Mais tu sembles rejeter toute présence bienveillante. Je crois en toi. Ta force, ton humanité, ta beauté d'âme te mèneront hors de ces sentiers battus. Tu connais à présent la marginalité, mais tu en ressortiras grandie. M'autorises-tu à te tendre la main ?